En référence au « court-métrage » cinématographique, un corto est une courte représentation théâtrale réalisée en création collective selon les principes du Théâtre-action, associé à une thématique forte se déclinant sous des formes multiples.
Les années passant, la notion de corti théâtraux s’est élargie à d’autres disciplines, telles la musique, la danse, la vidéo et l’art graphique, dans une démarche apparentée à notre pratique.
La spécificité d’un corto, c’est qu’il ne demande pas les moyens d’un spectacle traditionnel et qu’il s’inscrit dans un rapport de proximité, avec un public restreint. Il est destiné à être joué dans des lieux où le théâtre ne va pas de soi. Il est prétexte à la rencontre, au dialogue et s’adresse au tout public.
Si le corto reste léger techniquement parlant, il est riche de contenu. Abordant aussi bien des questions universelles que du quotidien, il permet autant de propositions éclairs que de visions flashs.
Depuis 2012, dans le cadre du Week-End au Bord de l’Eau organisé par la Maison du Tourisme du Parc des canaux et châteaux de La Louvière et le Centre Culturel Régional du Centre, la Compagnie du Campus assure la direction artistique des balades théâtrales : le public embarque sur une péniche à la découverte des merveilles du Canal du Centre historique, pour un voyage surréaliste entre terre et eau, ponctué de courts théâtraux provenant d’ici et d’ailleurs.
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Pas LE ou LA Louviérois.e. Non, le louviérois, c’est-à-dire ce qui caractérise les gens de La Louvière.
Le week-end du 15 mai 2022, les gens de La Louvière ont envoyés à l’UNESCO une demande des plus officielles : qu'elle proclame la Journée mondiale du louviérois, tous les 15-mai à venir. Pas DU ou DE LA Louviérois.e. Non, du louviérois, c’est-à-dire tout ce qui caractérise la manière de vivre du côté de La Louvière. Et qui devrait être partagé universellement.
En guise de « dossier » pour appuyer cette candidature, Central, la Ville et leurs partenaires dont la Compagnie du Campus ont proposé un grand week-end composé d’évènements culturels variés.
Pour reconnaitre et célébrer nos qualités uniques. Pour affirmer à quel point nos esprits sont frondeurs et impertinents. Pour affirmer notre tempérament hors-normes, notre tradition avant-gardiste et notre créativité débridée. Pour montrer notre fierté d’appartenir à cette Histoire multiculturelle, à ce foisonnement citoyen, social, convivial. Un fantastique prétexte pour nous rassembler.
Pour que cette demande à l’UNESCO ait du poids, Central, la Ville de La Louvière et ses partenaires ont composés un programme, articulé en trois journées et soirées. Une vitrine de ce fameux "louviérois". Un programme culturel et festif qui, du théâtre, à la danse, à la littérature wallonne, réunit toutes les tendances, traverse toutes les générations. Cet évènement devient une vitrine récurrente du savoir-faire de la Compagnie du Campus en matière d’occupation théâtrale de l’espace public.
Les interventions sous la forme de cabinets de voyance louviérois avaient pour objectif de dégager des opinions et ressentis sur les éléments constitutifs de l’identité louviéroise. Ils sont un moyen de plus de libérer l’expression surréaliste tout en disant les choses, les vraies, celles qu’on a sur le cœur et celles qui sont belles pour s’en souvenir et continuer à avancer. Les participants des interventions théâtrales étaient issus de plusieurs ateliers de création collective de La Louvière et de Charleroi.
À la compagnie du Campus, de tout temps, nous avons donné la parole aux citoyens, aux personnes, aux quidams pour entrer en résistance, utiliser le langage théâtral comme un lien. L’idée d’un village visionnaire dans la ville nous semble être le moyen créatif de rassembler autour de l’envie de parler de La Louvière.
Merci à nos partenaires Central, Centrissime, ainsi qu'aux filles de la Docherie, l'atelier "La Griffe" du Campus et à Céline Zerghe pour les photos.
Infos La Journée mondiale du louviérois
Ce Festival accueille des troupes issues de tous les continents qui partagent, avec le Théâtre-Action, une démarche philosophique et politique de théâtre en résistance.
Telle une caravane de spectacles, le FITA déambule de villes en villages nourrissant de véritables espaces de rencontre où les pratiques artistiques et les réalités culturelles s’échangent et se renforcent. Le FITA couvre une cinquantaine de lieux aussi bien en Communauté française de Belgique qu’en France, en Italie, au Québec ou encore au Grand Duché de Luxembourg. Car le Festival, c’est un réseau de partenaires associatifs, culturels et artistiques qui accueillent les spectacles et partagent la même volonté d’interroger le monde lors de débats, de rencontres, de stages internationaux, de moments festifs.
Cairano nell'ambito della quarta edizione di Cairano 7x riparte con il Teatro Azione.
Questo tipo di teatro non si basa su un testo già esistente, ma lo crea con le persone del gruppo in base alla tematica del lavoro svolto, sviluppando uno sguardo critico sulle cose. Attraverso un'attività di animazione strutturata, i partecipanti hanno l'opportunità di mettere in gioco le proprie potenzialità creative e espressive allo scopo di mettere in scena una testo-spettacolo.
Sempre guidati dai registi Giovanni Orlandi della Compagnie du Campus e Patrick Duquesne del Collectif Libertalia, parte dunque la seconda tappa del laboratorio che ha entusiasmato negli ultimi mesi dello scorso anno il nostro piccolo paese irpino, e si concluderà venerdì con la messa in scena di Che sapore ha la felicità.
Ma non finisce qui, sabato 14 luglio è il momento del Festival dei corti. Quattro compagnie teatrali, proveninti da varie regioni italiane e dal Belgio, metteranno in scena i loro corti, ossia creazioni collettive teatrali di corta durata. Gli spettatori verranno accompagnati in un percorso che gli farà scoprire luoghi affascinanti di Cairano in cui potranno assistere agli spettacoli immergendosi nella magia di questo luogo e di questa arte.
Quindi un festival itinerante, un luogo autentico e una nobile arte.
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Festival Corti 2012 (1)
Festival Corti 2012 (2)
Depuis de nombreuses années, la Compagnie du Campus développe son action dans la région de Charleroi. Celle-ci, par son passé, son histoire, sa présence au cœur des luttes sociales, et plus récemment par son déclin, les fermetures de ses usines, la paupérisation de sa population autochtone et d’ailleurs, a toujours constitué un terreau favorable au développement de divers projets théâtraux avec les organismes institutionnels, les associations, les organismes d’éducation permanente, les écoles.
Charleroi mon village, a pour volonté de révéler la lumière du pays noir, le côté créatif, festif et accueillant de ses habitants, de donner une image autre de cette ville souvent mal perçue et stigmatisée, d’amener le promeneur dans la cité, par son cœur, son village, afin qu’il puisse la comprendre et en apprécier la beauté parfois un peu chaotique.
En mai 2011 lors du premier Festival Corti organisé par la Compagnie du Campus, Le public a pu déambuler dans les rues de La Louvière et découvrir sur le thème des « Travaux en CourTs », six petites formes créées par les compagnies de Théâtre-Action (Studio Théâtre, Compagnie Maritime, Théâtre du Public et Compagnie du Campus), les Ateliers de la tête en l’air et les Laids Bidules.
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