Creations Autonomes

Le projet

Il s’agit d’une coproduction entre la Compagnie du Campus, le Collectif 1984, Transat Compagnie (Communauté Française de Belgique) et Laboratorio Amaltea (Italie), inspirée de « Poussières du Temps », dirigé par Franco Dragone, en 1996, avec les mêmes acteurs.
Le postulat est celui de l'histoire de l'immigration et de l'exploitation des mineurs italiens en Belgique comme miroir de l'histoire actuelle, faite d'autres immigrations et d'autres exploitations en Italie et en Belgique. Un miroir qui dérange les discours officiels et toutes les fêtes organisées pour enterrer encore plus profondément les victimes de ces crimes « économiques ».

Le spectacle

Sur la scène, deux acteurs s'adressent à un cadre vide. Ils ne peuvent y croire ! Fêter la catastrophe de Marcinelle ainsi que les accords qui déportèrent des milliers d'Italiens dans les mines belges. Arrivé de  Sicile où il a laissé Maria, sa femme, Santuccio, comme tant d'autres Italiens, a perdu sa vie dans la mine de Marcinelle, en 1956, peu d'années après son arrivée.
Fulbert, lui, a cinquante ans et est belge. Il vient de se faire licencier, aujourd'hui en 2006.
Il vit cette situation comme une tragédie, comme une mort qui lui rappelle celle de son père, disparu à Marcinelle, en 1956. Excédé par le fait que personne ne l'écoute, il réagit en cassant la vitre du bureau de chômage et se retrouve dans un hôpital psychiatrique.
Le mort et le fou se rencontrent, autour de cette question lancinante : mais qui sont les responsables ?
De la première descente dans la mine en 1946 au premier jour de chômage en 2006, en passant par la catastrophe du Bois du Cazier en 1956, Santuccio et Fulbert voyagent comme des poussières de charbon pleines de questions… 

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