La compagnie, dans ses projets de création collective, s’implique dans la mise en place des droits culturels, notamment par le développement de la création avec des publics culturellement et/ou socialement défavorisés ainsi qu’en assurant une mixité avec les publics. L’atelier de Charleroi s’inscrit pleinement dans cet enjeu par les choix posés dans la création collective, au travers de formes artistiques adéquates, respectant le rythme et la personnalité des participants. Nous nous appuyons sur le soutien des travailleurs sociaux, partenaires de terrain.
Le groupe « en roue libre » s’est formé dès 2018 dans le cadre d’un premier partenariat avec l’association Nemesis. L’atelier de Marchienne-Docherie a ensuite eu lieu à la Consoude.
Quelques années après que « crystal » ait terminé sa quête et qu'elle soit revenue dans le monde des humains, elle a tout tenté pour faire passer son message ! Quelques graines ont été semées en cours de chemin…Certaines personnes se mettent finalement en quête de solutions ! Sur le chemin, vont-ils rencontrer les bonnes personnes pour obtenir la réponse ou devront-t’ils repartir en quête de la solution ultime ?
Crystal et la fourmi (titre provisoire) est une création collective de la Compagnie du Campus qui nous convie, à mettre du sens dans un monde où l’environnement est mis à mal et la vie quotidienne est tantôt ponctuée de crises tantôt caractérisée par un quotidien qui n’invite pas à se soucier du lendemain.
Sous la forme du conte, le groupe "en roue libre" de Charleroi présente un conte qui aborde de façon générale la thématique de la transition écologique sous le prisme de la fable.
Ce spectacle est l’occasion rêvée de questionner la thématique de l’engagement écologique chez les personnes en situation dite de précarité. C’est aussi un moyen d’interroger les concepts essentiels qui sont l’engagement, la notion de collectif, la question de la conscience, de l’espoir mais aussi la volonté de prendre son destin en main, dans un monde qui se présente trop souvent comme hostile et violent, surtout pour les personnes exclues de la société en général.
Sur scène, les 8 personnes du collectif « en roue libre » s’adressent au public et tentent, par une féérie détournée, de l’intéresser à ce qui peut rassembler plutôt qu’à ce qui divise. Les participants cherchent à dépasser le postulat du constat « de péril écologique » pour trouver collectivement des solutions et prendre enfin leur destin en main au-delà de la précarité dite sociale et économique.
Humour et questions morales composent aussi ce spectacle, qui est suivi d’un échange avec les comédiens sur le processus de création. Nous ambitionnons d’accompagner l’échange par la présence d’un guichet énergie de la région Wallonne (en cours de construction).
Le spectacle a la volonté d’aller à la rencontre d’un tout public et auprès d’un public associatif mais aussi de professionnels du secteur des guichets énergie des centres publics d’action sociale.
La rencontre qui suit le spectacle permet d’ouvrir la réflexion avec le public sur des questions en lien avec les questions environnementales au regard de la précarité socio-économique, les travers de la société capitaliste mais aussi sur la thématique générale de la destinée de vie et de l’engagement militant.
L’échange fait partie intégrante du spectacle et permet aux participants de présenter le processus de création et les enjeux du spectacle.
Fiche technique
Espace scénique : salle
Ouverture : 6m
Profondeur : 5m
Hauteur : 5m
Pendrilllons fond noir à l’italienne
Occultation indispensable
Electrique : 220v
Durée spectacle 50min.
Temps de montage : 4h
Temps de démontage : 2h
Equipe : 2 régisseurs, 8 comédiens
Public idéal : 120 personnes
Écriture et interprétation : Le collectif « en roue libre » - Irène Beguin, Marie-Patricia Bureau, Antoine Duquet, Florent Givron, Nicoles Jacques, Monique Lemale, Éric Piret, Sophie Reiland
Mise en scène, dramaturgie : Benoît Anciaux
Régie : Olivier Duriaux et Gippi Mazzarella
Infos et contact diffusion :
remi.lobet@gmail.com