En 2018, cent ans après…
L’être humain n’a-t-il pas changé ? Cent ans de progrès, vraiment ? Ce n’est pas vraiment l’avis que l’on pourrait se faire à la vue des amis de la fanfare Boentje qui se réunissent sur scène, le temps d’un concert.
Entrecoupées de commentaires aussi acerbes que peu avisés, les musiques défilent à un rythme d’enfer pour illustrer cent ans de combats remportés par la société civile… ou presque. Dans un décor digne des agences de propagande les plus cyniques, Félicie, François-Xavier et Marie-Odile commentent l’histoire récente de l’humanité avec un aplomb que les plus grands communicateurs de notre époque nous envient.
Entre dégoût et espoir, entre cynisme et idéalisme, entre café du commerce et fanfare, le groupe Boentje fait réfléchir le public à sa manière, avec originalité et dans la joie.
La fanfare Boentjes est un partenaire de création collective de longue date de la compagnie du Campus.
Plusieurs projets ont vu le jour dont des collaborations à des festivals corti, premières ou temps-forts divers. La forme théâtrale musicalisée est issue d’un travail de création collective réalisé dès 2018. Le spectacle est le fruit d’une réflexion commune autour de la question des inégalités sociales et du souhait du collectif de déplacer le carcan dans lequel les fanfares évoluent habituellement pour amener à un récit théâtral mis en musique dans un répertoire musical orignal. Entre différents interludes musicaux des textes écrits par les musiciens-comédiens viennent s’intercaler avec pour objectif, « d’ouvrir par l'humeur joyeuse de la fanfare, les oreilles qui se ferment aux tragédies quotidiennes ».
L’origine du spectacle tient dans la demande de ces personnes dont certains sont travailleurs dans le bâtiment, d’autre en AMO, d’autres employés dans diverses multinationales, retraités, et qui désirent aller dans l’espace public avec le langage particulier que sont les musiques de fanfare originale inspirée de chant de résistance, de révolte mais aussi de la joie de vivre, et qui en ont ras le bol de toutes les inhumanités qui prennent le devant de la scène sur des sujets divers.
La gageure artistique réside dans la mise en scène d’une fanfare dont l’écoute attentive des morceaux musicaux sera plus longue que 3-4 du répertoire accompagné de textes, de jeux théâtraux qui donnent une profondeur de champ plus grande que le sens auditif.
Le spectacle est fait de 8 tableaux chacun traitant un sujet particulier qui leur tient à cœur.
Chaque tableau porte leur contenu de différentes façons : Musicale, texte, projection, interpellation.
Tableau 1 : introduction ; histoire musicale de lutte
Tableau 2 : le manifeste ; La mémoire, la flamme les gardiens du feu
Tableau 3 : Guerres et économie
Tableau 4 : Colonialisme, migration, Racisme
Tableau 5 : Femmes
Tableau 6 : Travail
Tableau 7 : l’orient racisme
Tableau 8 : l’inhumanité
Photos
Fiche technique
Espace scénique : salle
Ouverture : 7m
Profondeur : 6m
Hauteur : 5m
Occultation indispensable
Electrique : 220v
Durée spectacle 50min.
Temps de montage : 4h
Temps de démontage : 2h
Equipe : 2 régisseurs, 8 comédiens
Public idéal : 120 personnes
Arrangement de la mise en scène collective : Giovanni Orlandi
Arrangements et direction musicale : Fanfare Boentjes : Clément Muller, Fabrice Claes, Marco Bossut, Chantal Bogaert, Serge Masure, Aurore Desaeger, Chang Chingyu, Shahriyar Taheri
Scénographie, projection : Olivier Duriaux
Création lumière : Benoît Joveneau
Régie : Olivier Duriaux et Gippi Mazzarella
Infos et contact diffusion :
remi.lobet@gmail.com